Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard

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Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Image illustrative de l’article Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Vue de la piscine.
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Lieu Montoulieu-Saint-Bernard
Protection Logo monument historique Classé MH (1960)
Coordonnées 43° 14′ 20″ nord, 0° 54′ 41″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
(Voir situation sur carte : Haute-Garonne)
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard
Thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard

Les thermes gallo-romains de Montoulieu-Saint-Bernard sont les vestiges de thermes d'époque gallo-romaine, situés à Montoulieu-Saint-Bernard, canton d'Aurignac, département de la Haute-Garonne, région Occitanie. Les vestiges sont principalement ceux d'une piscine.

La découverte[modifier | modifier le code]

En février 1957, la pioche de Jean Avezac met au jour un mur couvert de mortier rose et de marbre gris de Saint-Béat. L'abbé Algans, curé érudit d'Aurignac, mesure l'importance de la découverte. Les fouilles sont menées par Jean Boube archéologue de Martres-Tolosane et de jeunes bénévoles.

Les vestiges[modifier | modifier le code]

Les fouilles effectuées font apparaître un petit ensemble thermal remarquablement conservé composé d'un vestibule à colonnades, d'une piscine, et de 3 salles plus ou moins chaudes (caldarium, tepidarium et frigidarium).

Un escalier original de trois marches inégales permet d'accéder au bassin et de s'y asseoir confortablement, la hauteur de la première y servant de dossier.

La hauteur maximale de l'eau 1,26 m montre qu'on y venait pour s'y détendre et s'y laver plus que pour nager dans un volume de 18 000 litres d'eau. Les pilettes en brique formaient l'hypocauste (fourneau souterrain dont le foyer n'a pas été situé) servant à chauffer le caldarium. Ses tuiles à manelles, certainement mamelles une erreur de frappe, après quelques recherches (Tegular Mammatae: Tuiles quadrangulaires placées sur les parois des pièces thermales, leur agencement ménageant des espaces interstitiels par lesquels passait l'air chaud) servaient de conduit d'air chaud dans les parois verticales pour éviter la condensation.

Ces thermes sont classés au titre des monuments historiques depuis 1960[1].

Interprétation du site[modifier | modifier le code]

L'alimentation était assurée par les eaux bienfaitrices de la source Pelet. Monnaies, fragments d'amphores et de céramiques témoignent de son occupation au IVe siècle apr. J.-C.

On peut apercevoir sur le site des tuiles plates avec un rebord appelées Tegulae et des tuiles bombées appelées imbrex qui signalent bien la présence d'une villa gallo-romaine et donc d'un site archéologique.

Il est probable que cet ensemble appartenait à une "villa", grand domaine agricole, dans le sillon de Chiragan. Il témoigne de l'extension de la colonisation romaine de Toulouse à St-Bertrand ("Novempopulanie"). La toponymie indique qu'une voie reliait par le "pont romain" vers le nord aux coteaux gersois. Sur la colline qui surplombe court un mur d'enceinte et un escalier conduisant au sommet de la colline d'où l'on domine la vallée de la Louge (position stratégique ou sanctuaire ?).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00094398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]